Quinze euros et des poussières
Je ne sais pas si vous le savez, mais je suis une ancienne marketeuse. Une de celles qui vous ferait vendre père et mère pour acheter un nouveau gadget in-dis-pen-sa-ble. Une de celles qui vous ferait acheter n'importe quoi, surtout si votre voisine/copine/collègue l'a déjà.
Alors, forcément, il fallait que j'aille voir "99 Francs". Alors j'y suis allée, avec un copain qui est un ancien marketeur (et encore plus doué que moi mais je lui en veux pas, c'est un garçon bien). Et aussi avec une copine qui a fait la même école que nous, mais qui a moins bien réussi parce que, elle, elle fait de la gestion (beurk ! des chiffres !).
Vu que ça fait au moins un an que je n'étais pas allée au cinéma, je vais pas vous la faire "critique cinématobidule". Mais quand même, c'est trash.
Ouais, c'est Jean Dujardin, celui de Brïce, mais on le reconnaît pas, ce coup-ci, il a teint ses longs cheveux d'or jaunâsses en brun. J'ai quand même admiré ses abdos puissants et ses pectoraux athlétiques (si, il est pas mal, Jean, si tu lui mets un autre visage)(pas celui de OSS117, non plus)(il s'améliore en vieillissant, comme les bons vins). Juste il est un peu trop "pipi-popo" à mon goût (les parents d'enfant(s) de quatre ans me comprendront).
Bon, en plus, il passe son film à sniffer, je sais pas comment c'est dans le livre, mais dans le film c'est carrément violent, ça saute à la figure, c'est très dérangeant (j'aurai dû essayer, je serai p'têt toujours une marketeuse de génie reconnue à sa juste valeur).
L'argument est assez simple à comprendre : la pub reste la pub. J'adore ce qu'ils ont fait du spot sur le fameux yaourt Starlight. Je suis sûre que ça pourrait faire un carton, en vrai.
Comment ça ? ...Non, j'ai rien sniffé.
Bon, après, quand le Yann, il dit que 10% des sommes dépensées serviraient à réduire la faim dans le monde, c'est un peu court comme argument. J'aurai bien aimé savoir comment.
J'ai bien aimé les kaléidoscopes, ça fait tout à fait déjanté et aussi le moment où ils se transforment en manga, là, j'ai adoré.
Et puis, ne le dites à personne, mais je suis sûre que j'ai reconnu mon ancien chef ;-) Comme je suis pas balance, je m'arrête là.
Allez, je termine en beauté : "vive les agences de pub"
PS : je retournerai au ciné voir un film plus reposant.